

Mon avis sur la Princesse de Clèves
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai eu à lire la Princesse de Clèves cette année, c’est-à-dire pour mon année de Première. Je vous l’avoue de suite ; jamais je n’aurais choisi ce livre pour une de mes lectures personnelles. Toutefois, j’ai aimé la sophistication de cet ouvrage, et toutes les valeurs que j’en ai déduis.
Laissez-vous tenter par cette modeste critique, ou je vous dépeins notre chère Princesse dans les grandes lignes 😉
Une préface d’exception
Tout d’abord, j’ai vraiment bien apprécié la préface. Je sais, c’est étrange comme point positif. Mais sincèrement, je vous conseille l’édition Folio rien que pour cette fameuse entrée en matière !
En effet, j’ai vraiment aimé ce portrait de Madame de La Fayette. Par ailleurs, il peut vraiment vous aider si, comme moi, vous avez à le lire pour le lycée. En effet, j’arrivais vraiment à me repérer dans les explications de mon professeur de français suite à cette petite introduction 😉
En fait, la vertu et l’influence que semblaient disposer Madame de la Fayette la faisait paraître presque irréelle, et réaliser, de par cette préface, qu’elle avait vraiment existé m’a fait un drôle d’effet. J’ai senti une profonde admiration pour cette femme, parfaite dans son époque, avec des qualités tout à fait honorables sans la rendre faible, ou soumise. Au contraire, sa droiture et son adaptation dans le monde complexe du 17ème siècle m’a beaucoup admiré ; j’ai ressenti l’envie de la rencontrer, dans son propre monde.
Le personnage de la Princesse de Clèves
La Princesse de Clèves est un personnage qui m’a paru très similaire à son autrice. Du moins, c’est une jeune femme vraiment hors-du-commun. J’ai adoré la découvrir ; j’ai trouvé très intéressant de pouvoir ainsi estimé ce que pouvait penser un personnage aussi vertueux, et strict envers lui-même.
En effet, les pensées de la Princesse peuvent paraître si sages qu’elles semblent impossibles à réellement avoir. Pourtant, on arrive, au fil du récit, à comprendre son raisonnement.
Un univers précis, et propre à lui-même
J’ai beaucoup aimé me plonger dans l’univers de la Cour, avec toutes ses intrigues. J’aime la sophistication, et l’élégance qui en découlent. Toutefois, c’est aussi dans ces descriptions que j’ai trouvé des longueurs déplaisantes.
L’apport de culture générale…
Comme pour Thérèse Raquin, j’ai apprécié la Princesse de Clèves pour la culture que le roman m’apportait. La Princesse de Clèves est un grand classique, une preuve de la culture de l’époque. De plus, il se base sur une recherche historique, autour du 16ème siècle, connue pour être particulièrement précise. Ainsi, même si la Princesse de Clèves n’acquerra jamais le statut de livre favori, je suis très heureuse d’avoir eu à le lire 🙂
Finalement, la Princesse de Clèves…
Au final, j’ai globalement apprécié cet ouvrage. Néanmoins, les longueurs qu’il contient m’ont quelque peu refroidie ; je ne peux pas cacher le découragement qui m’a pris dés le premier chapitre, et la vive crainte que j’ai ressenti à l’idée de ne pas avoir le temps de finir ce livre avant la date demandée !
Mais il m’a tout de même plu, pour la grandeur de son autrice, et pour les descriptions fières et majestueuses qu’elle nous offre.
Coucou ! Étant donné que je vais devoir lire ce roman, j’ai directement cliqué sur ton article. Merci de partager ton ressenti ! J’ai hâte de commencer (et finir) la lecture hihi. Bonne continuation
Avec grand plaisir :)) Bon courage pour le lire, j’avoue qu’il reste parfois pénible 😉 Mais c’est toujours sympa hi hi