Ma chronique sur le livre Si seulement

Mon avis sur le livre « Si seulement », de Magali Guimbert


Si Seulement a été ma toute première lecture commune, avec une chroniqueuse découverte sur le réseau social Instagram. Candice, la chroniqueuse en question, n’est présente que sur les réseaux sociaux, et je vous invite à découvrir son contenu en cliquant ici, si cela vous intéresse 🙂

Magali Guimbert, avec qui j’ai eu l’honneur d’échanger quelques mots, s’est beaucoup inspirée des romans After, rédigés par Anna Todd, pour écrire son tout premier livre. C’est pourquoi je le recommande très particulièrement aux fans de cette saga 🙂

Mais, même pour ceux qui n’aimeraient pas trop ce genre de romance (un peu comme moi, merci de ne pas me huer), ne vous en faites pas ; le début vous paraîtra sans doute un peu cliché, voire pauvre, mais je vous assure que ce livre va parvenir à vous bouleverser…

Note : 4 sur 5.

Un départ un peu manqué…

Il faut dire qu’au début, j’étais déçue, déçue, déçue. En lisant le résumé, je m’attendais à découvrir une héroïne mystérieuse, détachée, et solitaire. Je voulais découvrir une jeune fille originale, réaliste, au travers de laquelle je pouvais me retrouver.

Mais Alyssa n’est rien de tout cela. C’est une jeune fille, à fond dans ses études, assez détachée de tout ce qui, finalement, tourne autour de la sociabilité. Néanmoins, comme par hasard, elle tombe amoureuse du beau Luke, qui est, pour sa part, particulièrement populaire.

C’est dommage parce que, encore une fois, les personnages rentrent dans des cases toutes faites. J’aurais préféré que l’auteure creuse leur personnalité jusqu’à heurter leurs défauts. Je veux dire, Alyssa aurait pu être vraiment seule, coincée entre ses cahiers et terrifiée à l’idée d’être abordée par qui que ce soit ! Au lieu de quoi, elle est très bien dans ses pompes, bonne élève, un peu timide mais sans plus, et les gens viennent tout naturellement vers elle.

Bref, pour moi, le gros bémol de cette histoire, c’est le manque d’originalité de ses personnages. Passons maintenant aux choses sérieuses 🙂

L’univers cocooning de Si Seulement

J’étais persuadée qu’après ma grosse déception de premiers chapitres, je rechinerai à me replonger dans le livre chaque soir. Mais, étrangement, il n’en fut rien.

Effectivement, je me suis surprise à penser à ce livre en pleine journée. Je me disais « Ah, j’ai hâte de retrouver l’université, Luke, et Alyssa ». En fait, il faut dire que ce milieu étudiant est très jouissif à découvrir. On s’y sent bien, et libre. La naissance de l’amour un peu cliché entre Alyssa et Luke est finalement agréable. En fait, tout est simple, sans prise de tête, et très apaisant. C’est pourquoi j’aimais m’y retrouver quotidiennement 🙂

Le campus, Luke, et moi

Voilà le slogan de ce livre. Tout le positif de ce récit se contracte autour de la vie à l’université, de ses soirées, de ses sorties, et de ses étudiants. J’ai adoré découvrir toutes ses étudiantes si optimistes, toutes ses sorties improvisées qui vous donnent une sensation grisante de liberté ! Mais aussi les moments d’étude, calmes, studieux, mais passionnés 😉

Ensuite, il y a Luke. Luke, la métaphore de l’amour. Toutes les citations qu’ils se sont récités, ces deux-là ! C’était beau, d’un romantisme à couper au couteau, je vous l’accorde, mais j’ai apprécié cette simplicité. C’était juste : beau.

Et puis, il y a ce « moi ». Alyssa. On découvre ses doutes, ses peines, ses joies, ses remords. Sa douleur a un moment du livre, qui m’a serré la gorge de sanglots. Vraiment. J’en ai pleuré, j’étais désespérée à ses côtés.

C’est pour cela que, même si Alyssa n’a pas complètement répondu à mes attentes de début de lecture, j’ai l’impression qu’elle fait désormais partie de moi.

La maladie et le deuil, deux sujets importants

Malgré l’ensemble de positivité qui se dégage de ce roman, il faut savoir que des thèmes assez complexes ont été abordés.

On y découvre la maladie, la promesse d’une mort aussi proche que certaine. J’ai trouvé ce côté très intéressant, d’autant plus que l’auteure l’aborde avec franchise. La mort terrifie toujours, on apprend juste à apprivoiser cette peur. Cette dimension d’impuissance face aux décès m’a beaucoup apporté ; elle m’a permis de prendre du recul face à mes propres peurs.

Toutefois, je pense que l’auteure aurait dû appuyer un peu plus sur cet aspect là, en y apportant plus de douceur, de solutions et de compréhension. En s’y arrêtant plus longtemps, en somme.

Mais c’est une requête compliquée, parce que nous n’avons pas tous les moyens d’offrir des solutions face à des questionnements aussi graves !

La fin de Si seulement

Pour conclure, ce livre m’a fait l’effet d’un petit plaid dans lequel on pourrait se blottir. Simple, modeste, mais qui nous met du baume au cœur.

Je dois même préciser que la fin de cet ouvrage m’a complètement vidé. Je me sentais seule et démunie après avoir tourné la dernière page, lu les remerciements, et consulté le résumé du deuxième tome de Si Seulement.

Cette impression c’est vite envolé, parce que je suis allée au lycée juste après. Mais je vous préviens ; ce livre va vous bouleverser 😉

Et vous ? Avez-vous lu Si Seulement ? Comptez-vous le faire ?

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2 comments / Add your comment below

  1. Très bel avis ! Ça ne me convertira pas à la romance mais toute ton argumentation est fouillée, j’adore ! 🤩

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